Jean-Jacques Lerosier est grand reporter chez Ouest-France. Il a participé au dîner du 6 décembre (intervenante : Christine Kerdellant). Il a pu présenter les Assises de la Normandie aux Normands présents à la soirée et ainsi s’imprégner de l’esprit de nos dîners… Tout est dit dans ce reportage composé d’interviews, fidèle traduction de ce que sont les rencontres dans leur diversité.
Publié le 12/12/2017 à 16:19
Assises de la Normandie. Les Normands de Paris « réseautent » aussi
Cinq fois par an, des Normands devenus Parisiens se retrouvent autour d’une table. Au menu du dernier dîner, Alexis de Tocqueville et les Assises de la Normandie à Cherbourg, le 14 décembre.
Ce jeudi-là, au restaurant Pharamond, quartier des Halles à Paris, le dîner normand porte le numéro51. Selon un rituel bien établi, François Dublaron, animateur en chef du Réseau des Normands de Paris, présente la soirée.
Travaillant à la CCI de Cherbourg, il est la cheville ouvrière de ces rencontres réunissant cinq fois par an quarante à cinquante personnes. « Ces soirées, dit-il, sont nées en 2011, à la suite des 1 100 ans de la Normandie. Notre cheval de bataille, c’est la culture. Mais l’économie nous intéresse de plus en plus. »
Au menu de ce soir, Alexis de Tocqueville raconté par Christine Kerdellant, journaliste originaire de Valognes. Aujourd’hui directrice de la rédaction de l’Usine Nouvelle, elle évoque la vie aventureuse du comte de Tocqueville, « père à 17 ans avec la couturière de la préfecture », thème de l’un de ses derniers livres avant la publication du prochain, Le suicide du capitalisme (éditions Robert Laffont) en janvier. Suit, au dessert, la présentation des Assises de la Normandie, qui auront lieu le 14décembre, à Cherbourg et un échange sur l’attractivité des territoires.
Une petite bulle normande
En bout de table, Richard Collot, consultant en entreprises installé à Caen avec une clientèle parisienne, apprécie « ces réseaux de convivialité comme ce soir ou lors des prochaines Assises de la Normandie à Cherbourg. Mon grand-père assistait déjà à ce type de rencontres dans ce même restaurant qui s’appelait La Petite Normande ». Anne Collot, sa fille, parisienne, aime « retrouver cette petite bulle normande le temps d’un soir, avec le sentiment d’appartenir à une communauté. Cela fait du bien ».
Entre la poire et le fromage, le Rouennais Philippe Eudeline joue l’ambassadeur de NAE, association qui compte 140 entreprises normandes des secteurs de l’aéronautique, du spatial, de la défense. « Normandie AéroEspace est connue chez nous, absolument pas à Paris. Alors, je viens ici. »
Habitué du Hommet-d’Arthenay dans le bocage saint-lois, Claude Heller est directeur recherche énergie à Air Liquide dans ses bureaux de Jouy-en-Josas (Yvelines). Cet habitué « souhaite contribuer au développement de la Manche, de la Normandie. Nous lançons bientôt des vélos électriques à l’hydrogène à Saint-Lô puis à Cherbourg (lire par ailleurs). »
Galeristes à Paris, résidents secondaires à Etoutteville, « en plein pays de Caux », les époux Müller ont appris « l’existence de ces dîners normands à un réveillon. Nous sommes venus voir et cela nous plaît ». Guillaume Gascoin, avocat parisien et Caennais d’origine, apprécie, lui, « les intervenants variés, toujours de belles rencontres ». Ancien préfet, Jean-Paul Frouin, des attaches à La Rochelle-Normande dans la Manche, résume la soirée : « Beaucoup de convivialité et de plaisir à échanger sa carte avec d’autres Normands. » François Dublaron boit du petit lait.
François Dublaron, animateur du Réseau des Normands et Philippe Eudeline, président de Normandie AeroEspace. | Ouest-France
SOURCE : https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/
Jeudi 14 décembre, Cité de la Mer à Cherbourg, Assises de la Normandie, programme et inscriptions sur assisesdelanormandie.com. Réseau des Normands de Paris reseau-normand.com.