M. Rufenacht* est venu pour « s’assurer que les deux Normandie sont prêtes à mener ensemble une réflexion pour préparer l’avenir.
*(ex-maire du Havre et Chargé de mission du Grand Paris)
.
Sa venue permet de redire ce qu’est « La Normandie ».
Pendant ou plutôt instigateur de l’Axe-Seine, le projet de Grand-Paris est l’occasion pour les Normands de montrer une communauté d’action au bénéfice de développement économique du territoire couvrant les cinq départements (Calvados-Eure-Manche-Orne-SeineMaritime).
Si le projet concerne la Vallée de Seine pour une question d’actualité (l’ouverture maritime de Paris, prolongement nécessaire dans la bataille des capitales mondiales pour se maintenir à niveau), il n’en reste pas moins vrai que c’est encore une fois la question de la vallée de Seine qui met en jeu la Normandie.
Le territoire de la Normandie correspond à la bande côtière crée par les Romains (litus saxonicus) pour leur circonscription territoriale de la seconde lyonnaise. Ce territoire défendait l’estuaire de la Seine, axe prioritaire de circulation fluviale entre Rome et la (Grande-)Bretagne.
Ce territoire a conservé son intégrité par le système épiscopal à la chute de l’empire romain. Repris par les Francs, il se constitue une spécificité plus forte encore quand il est géré par les Vikings.
Cette cohérence géographique est perçue de l’extérieur de la Normandie.
Mettre en avant l’identité culturelle permet d’accélerer la mise en commun des forces pour créer une cinquième région française. Elle renforce une volonté politique guidée par les impératifs économiques. Elle rend évidente et -espérons naturelles- des décisions de mutualisation et de synergie.
*(réduire les distances d’approvisionnement ;renforcer les co-financements et mutualisations ; communiquer en synergie sur le terme « Normandie » et améliorer la « lisibilité/visibilté » normande, pour mieux vendre, pour mieux recruter les compétences…)
Cliquer sur la photo pour l’agrandir et lire l’article de la Presse de la Manche (10 / 09 / 2011)